Amina Benkhadra a révélé, en outre, que des études ont été entreprises en coopération avec l’Agence Internationale de l’Energie Atomique pour la sélection et la qualification technique des sites des centrales nucléaires.
Elle a mentionné que le Maroc œuvre, en coordination avec l’AIEA et d’autres partenaires, à intégrer des techniques nucléaires dans la production de l’électricité et dans le dessalement de l’eau de mer. Le Maroc dispose actuellement d’un réacteur nucléaire d’une capacité de 2 mégawatts.
Selon des spécialistes marocains, l’option nucléaire est devenue un choix incontournable pour la production de l’électricité et le dessalement de l’eau de mer dans le Royaume chérifien (3500 km de côtes).
Trois puissances nucléaires sont intéressées par l’offre marocaine à savoir les Etats Unis, la France et la Russie. Un appel d’offres international devrait être lancé incessamment. La France, deuxième producteur mondial de nucléaire, a de fortes chances de s’adjuger le marché.
Déjà, lors de la visite d’Etat du président français Nicolas Sarkozy au Maroc en octobre dernier, Paris a exprimé sa disposition à aider le Maroc avec qui elle a signé des accords et conventions en matière de nucléaire civil.
Un accord a été signé dans ce sens entre le groupe nucléaire français Areva et L’office chérifien des phosphates pour extraire l’uranium contenu dans l’acide phosphorique dont le Maroc est le premier exportateur mondial avec plus de 40 pour cent des parts de marché.