Samedi, les autorités italiennes ont annoncé la mise en œuvre de nouvelles procédures pour les demandes de visa, quelle que soit la nature du séjour projeté : études, travail, regroupement familial ou autre. Tout demandeur de visa pour l’Italie doit désormais fournir ses empreintes digitales lors d’un rendez-vous préalable aux consulats généraux du pays, fait savoir Al Ahdath Al Maghribia. Ces empreintes digitales seront ensuite conservées pendant une période de cinq années. Une période au cours de laquelle les demandeurs seront dispensés de fournir leurs données biométriques à chaque demande de visa.
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Ces nouvelles dispositions sont consignées dans un récent décret-loi, qui a été promulgué et porte sur des dispositions urgentes en matière d’entrée en Italie de travailleurs étrangers et de gestion des flux migratoires, entre autres. Elles s’inscrivent dans le cadre d’une opération de vérification de l’identité des demandeurs, afin de s’assurer de la véracité et de la précision des informations fournies. Elles visent à améliorer la sécurité des visas, mais aussi à lutter contre l’immigration irrégulière. Des rapports sécuritaires ont d’ailleurs signalé des tentatives d’exploitation du système de visas à des fins réprimées par la loi.
Avec ces nouvelles dispositions, les demandeurs de visa doivent s’acquitter de frais supplémentaires, notamment des frais de déplacement pour se rendre au consulat, ou de durées d’attente plus longues pour le traitement des dossiers, surtout dans les pays où la demande de visa pour l’Italie est forte.
La France entend marcher dans le sillage de l’Italie. Elle a également annoncé la mise en place, prochainement, de nouvelles dispositions pour les demandeurs de visa. Seront directement touchés par ces procédures les demandeurs, particulièrement dans les pays du Maghreb, y compris le Maroc.