Actuellement, le Maroc dispose de 1500 km d’autoroutes, qui passeront à 1800 km dès l’année prochaine avec la mise en service de la voie de contournement de Rabat (41 km), El Jadida-Safi (141 km) et Berrechid-Khouribga (115 km), le tronçon Khouribga-Beni Mellal (95 km) étant opérationnel depuis mai dernier.
Pour l’instant, aucune indication sur les nouveaux tracés, mais de nouvelles liaisons s’imposent d’elles-mêmes comme l’axe Marrakech-Fès qui devrait être parmi les premiers projets. Si cette liaison est lancée, elle devrait passer par l’axe de Beni-Mellal, qui permettra de relier Berrechid à Casablanca. Également à partir de Beni-Mellal, l’Etat pourrait envisager de couvrir Elksiba, Khénifra, Mrirt et Azrou avant d’arriver soit par Sefrou pour rallier Fès, ou plus improbable par El Hajeb puis Meknès.
On parle également depuis plusieurs années déjà de la liaison qui relierait Fès-Meknès au nord du Maroc, soit Tétouan ou Tanger. Si le tracé part de Fès, il pourrait longer la nationale 4 puis la nationale 13 via Ouezzane et Chefchaouen pour arriver à Tétouan. L’accès pourrait aussi démarrer à Meknès et dans ce cas là passer par Sidi Kacem et Sidi Slimane avant de d’arriver dans l’axe déjà existant, la A1 (Rabat-Tanger).
Pour l’instant, ce ne sont donc que des rumeurs. Il faudra attendre la fin de l’année pour avoir un peu plus de détails. Le ministère du Transport devrait en effet rendre ses premières conclusions et il risque d’y avoir des surprises.
Du côté des entreprises de travaux publics, on se réjouit à l’avance du lancement de ces grands projets. Ils espèrent que les pouvoirs publics privilégieront les entreprises marocaines dans les futurs appels d’offres. Rendez-vous est donc pris à la fin de l’année.