L’artiste émiratie Ahlam a exprimé sa colère contre l’un de ses fans qui a utilisé sa photo sur son compte de la plateforme “X” pour insulter le Maroc et la chanteuse Asmaa Lamnawar.
Hamid Bouchnak, l’enfant chéri du pays, revient avec dans la valise un nouvel album, le 10ème de sa longue et retentissante carrière musicale. Chanté en avant-première lors d’une soirée donnée à l’hôtel Sofitel d’Agadir, l’album « Hamid » a toutes les chances de conquérir un public attentif à l’évolution de son chanteur fétiche et de signer le retour de Hamid Bouchnak avec des chansons exécutées avec beaucoup de coeur et de finsse. « L’album a demandé un peu de temps, on a enregistré des titres à Bruxelles, d’autres à Paris, d’autres encore à Casa et à Oujda », nous dira Hamid.
Après l’album « Moussem », « Hamid » marque une remarquable évolution aux niveaux scénique, de la formation des musiciens et du répertoire de la scène, ce qui se traduit par une maturité musicale significative, communiquée avec une grande facilité dans une parfaite communion avec le public.
En l’intitulant « Hamid », l’artiste prône la proximité avec son public, parlant à ses fans à travers sa musique ; c’est donc une référence à cette facilité de contact avec les gens de la rue, cette familiarité naturelle à être appelé par son prénom qui fait que de nombreux inconnus deviennent des intimes « et le mérite en revient à cette musique qu’ils aiment et qui nous lie », enchaîne Hamid Bouchnak.
Dans son dernier nouveau-né, Hamid puise dans le répertoire traditionnel populaire avec une vision du renouveau. L’opus comporte 10 titres reliant le passé au présent, le puéril au mature dans une osmose mirifique. « Tout est neuf et tout me rappelle mon enfance » affirme Hamid Bouchnak. « Tikchbila nous parle, nous interpelle, nous plonge dans le monde de l’enfance ; Rihte Lablad, charge nostalgique, est le résultat d’un état d’âme, je l’ai écrite en une demi-heure ; A Bnadem a été composée à l’âge de 14 ans, j’ai grandi avec ses airs, ses paroles, elle a pris le temps de mûrir avec moi, elle parle du matérialisme », confie-t-il, « Ntia hia Ntia, Litime, dédiée à tous les orphelins du monde ».
L’album est pianoté sur des rythmes souvent choisis par l’artiste, qui ne se réclame pas du seul raï, mais s’enorgueillit de ses influences toujours fusionnelles, reggae, R’nB, oriental, raï, gharnati, gnawa.
Hamid Bouchnak lance son 10ème album de la ville de l’Inbiâate comme pour dire qu’il revient avec du rythme et de l’émotion. « Hamid » est une part de l’artiste qu’il communique par sa musique, par ses chansons à ses fans. De passage à Marrakech, Hamid Bouchnak a tourné en fin de semaine dernière, un clip pour visualiser la chanson A Bnadem avec le réalisateur marocain Saïd Azar ; il a aussi l’idée de mettre en image les titres Tikchbila et Ajradamalha, peut-être cette fois-ci sous le ciel radieux d’Agadir.
En attendant la sortie de l’album et du clip A Bnadem, Hamid Bouchnak, version 2008, se produira en concert le 14 juin au Palais des congrès de Marrakech.
Libération - Nour-Eddine Sallouk
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