Au Maroc, la mère divorcée, qui obtient généralement la garde de l’enfant, n’en a pas la tutelle qui revient de droit au père. Les défenseurs des droits des femmes appellent à une réforme du Code de la famille pour corriger ce qu’ils qualifient...
Le ministre de la justice, Mohamed Bouzoubaa, et son homologue espagnol, Juan Fernando Lopez Aguilar, ont annoncé mercredi à Madrid la désignation de magistrats de liaison pour rendre plus fluide l’échange d’informations judiciaires entre les deux pays et renforcer la coopération bilatérale.
Les deux ministres, qui donnaient une conférence de presse conjointe, ont indiqué que les deux magistrats désignés sont pour la partie espagnole le juge pénaliste Angel José Llorente Fernandez de la Reguera, et du côté marocain la juge de la Cour suprême Naziha Harrak. Bouzoubaa et Aguilar ont souligné l’importance de la mission de ces deux magistrats pour le renforcement de la coopération judiciaire entre les deux pays, notamment à travers l’échange d’informations en temps réel entre les services concernés des deux pays et les différentes instances judiciaires. Bouzzoubaa a affirmé pour sa part que la désignation par le Maroc d’une femme comme magistrat de liaison reflète le rôle de premier plan que jouent les femmes dans le développement économique et social du pays. La question de l’immigration clandestine a été présente lors de cette conférence de presse au cours de laquelle les journalistes ont posé plusieurs questions sur la coopération entre les deux pays en matière de lutte contre ce phénomène et sur les mesures prises par le Maroc dans la répression des mafias de trafic d’êtres humains. Bouzoubaa a affirmé que le Maroc est affecté par le phénomène de l’immigration clandestine au même titre que l’Espagne et plusieurs autres pays, faisant remarquer que les flux migratoires illégaux concernent 60 millions de personnes par an à travers le monde.
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