Le gouvernement d’Aziz Akhannouch a dévoilé les grands axes clés de la stratégie nationale Digital Morocco 2030. Le Maroc nourrit de grandes ambitions pour l’économie numérique.
Le Maroc se dirige lentement vers une crise politique, encouragée par la décision du patron de l’Istiqlal Hamid Chabat, de se retirer de la coalition gouvernementale d’Abdelilah Benkirane, selon le New York Times.
Dans sa chronique publiée hier sur le site du New York Times, Ursula Lindsey explique que le Parti Justice et Développement continue de jouir d’une grande popularité au Maroc, où les crises économique et politique n’ont pas réussi à ternir son image. Malgré cela, il est difficile pour les ministres du PJD d’affronter la situation politique du pays avec optimisme.
Face à la menace de la crise, les réformes impopulaires décidées par le gouvernement islamiste depuis son arrivée au pouvoir, font quotidiennement l’objet de vives critiques de la part de ses opposants au Parlement, mais également de ses alliés défavorables au projet de réforme de la caisse de compensation.
Les tensions constantes entre les islamistes et le Palais empêchent, selon le New York Times, d’instaurer de réelles réformes économiques et politiques, dans le respect de la nouvelle constitution marocaine. Les ministres du gouvernement islamiste sont éclipsés par les conseillers personnels du roi Mohammed VI, qui détiennent le vrai pouvoir et prennent les grandes décisions au Maroc.
Certains rituels makhzeniens, tels le baise-main et la prosternation devant Mohammed VI lors de fêtes et cérémonies, dont la cérémonie d’allégeance, auraient pour unique but de renforcer le rôle central du Roi, et de souligner le rôle secondaire du gouvernement et des partis politiques.
Ces articles devraient vous intéresser :