Lahcen Haddad, ancien ministre du Tourisme marocain, a vivement réagi à la publication d’un dépliant publicitaire de la compagnie aérienne EasyJet présentant une carte du Maroc amputée du Sahara. L’image controversée, qui circule sur les réseaux...
Le Maroc a réitéré sa proposition d’autonomie au Sahara mettant en garde contre les risques de balkanisation, à l’ouverture du troisième round de négociations directes entre le Maroc et le Polisario mardi à Manhassset, près de New York.
Dans une allocution au début des pourparlers, le ministre marocain de l’intérieur, Chakib benmoussa, a précisé que le Maroc n’acceptera pas un quelconque fait accompli concernant le dossier du Sahara, vieux de 32 ans et demeure mobilisé pour prémunir la région des risques de balkanisation.
Pour le responsable marocain, la voie à emprunter collectivement dans le conflit du Sahara est celle de l’autonomie qui représente la formule idoine la plus efficiente pour que toutes les tribus et les habitants du Sahara, où qu’ils se trouvent, puissent, de nouveau, exercer leur autodétermination.
Selon les observateurs à Rabat, la tension a marqué les préparatifs de ce troisième round de négociations qui se tiennent en application des résolutions 1754 et 1783 du Conseil de sécurité, et sous les auspices de l’envoyé personnel du secrétaire général de L’ONU Peter van Walsum.
Les deux précédents cycles se sont tenus en juin et août derniers toujours sur le sol américain. Outre le Maroc et le Polisario, les délégations de l’Algérie et de la Mauritanie prennent part à ces pourparlers.
Lundi, le secrétaire général de L’ONU Ban Ki-Moon, avait estimé que le règlement de la question du Sahara requiert patience, persévérance, consistance et bonne foi.
Le Polisario, mouvement séparatiste soutenu par l’Algérie, réclame l’organisation d’un référendum d’autodétermination sous l’égide de l’ONU pour choisir entre trois options : rester sous la souveraineté marocaine, indépendance ou autonomie.
La proposition de référendum soutenue par l’ONU a rencontré des difficultés logistiques surtout au niveau de l’identification de la population de ce territoire de quelque 250.000 km2 et sous souveraineté marocaine depuis 1975, après le retrait de l’occupant espagnol.
Le Maroc a estimé cette proposition inapplicable au point qu’à l’occasion de son 12ème congrès en décembre dernier, le Polisario a brandi la menace d’une reprise de la guerre contre le Maroc si les négociations n’aboutissaient pas.
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