Nasser Zefzafi fera appel de sa condamnation à 20 ans de prison
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Pour l’aboutissement de "l’Initiative civile pour le Rif" qui se veut un cadre de discussions en vue de trouver une issue favorable au dossier du Hirak, Nasser Zefzafi exige l’implication des activistes toujours en détention, ainsi que celle de leurs familles. Le leader du Hirak a fait connaître sa position à son père qui était allé lui rendre visite.
Depuis sa cellule de Ras El Ma, à Fès, Zefzafi a fait parler de lui. Et, c’est son père qui rapporte la discussion avec le leader du Hirak, notamment, au sujet de la mise en place ainsi que de la réussite de la mission dévolue à "l’Initiative civile pour le Rif". Il s’agit, en réalité, d’un cadre de concertations, qui tente de trouver une issue favorable au dossier du Hirak qui n’a que trop durer.
A en croire Ahmed Zefzafi, le leader du Hirak "refuse de reconnaître toute initiative qui n’impliquerait pas les activistes toujours en détention et leurs familles". En relayant l’information, Hespress fait observer qu’il s’agit d’une position à inscrire dans le cadre de la création d’une "Initiative civile pour le Rif".
C’est plutôt sur les réseaux qu’Ahmed Zefzafi a choisi de partager le point de vue du célèbre détenu. On pourrait lire sur sa page Facebook : "Je viens d’effectuer une visite à mon fils, le détenu politique, Nasser Zefzafi. Il informe les masses populaires que toute initiative sans implication des détenus libérés ou toujours en prison et de leurs familles ne le représente pas", a écrit Ahmed Zefzafi. Dans cette même publication du père du leader du mouvement Hirak, né dans le Rif, on pourrait également lire une autre préoccupation de Zefzafi qui se demande : " Comment ceux qui faisaient partie hier du problème puissent aujourd’hui parler d’une solution ?".
Dans un autre message, a priori codé, le détenu déclare qu’il "ne veut pas de pompiers", relate le même média qui en déduit que, le leader, condamné à 20 ans de réclusion, suite aux événements d’Al Hoceima, en juin 2017, s’oppose à "l’initiative civile", créée par des acteurs associatifs dans l’objectif de désamorcer la crise du Rif. Une démarche que soutient d’ailleurs le Conseil national des Droits de l’homme (CNDH) et dont les échanges sont également suivis par le Délégué interministériel aux Droits de l’Homme, Ahmed Chaouki Benyoub, indique la même source.
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