Nasser Zefzafi à nouveau hospitalisé
Nasser Zefzafi a été admis mardi, dans un hôpital de Tanger après avoir perdu connaissance dans sa cellule. C’est la troisième fois qu’il est transféré dans un centre de santé...
À l’occasion de la Journée internationale des populations autochtones le 9 août, cinq organisations internationales de défense des droits humains ont appelé à la libération « immédiate et inconditionnelle » de Nasser Zefzafi, leader du mouvement de contestation du “Hirak” qui a agité la région du Rif, dans le nord du Maroc, entre 2016 et 2017.
« Nous avons appelé à la libération immédiate et inconditionnelle de Nasser Zefzafi, qui fait l’objet d’une détention oppressive », ont réclamé dans un communiqué Amnesty International, Center for Victims of Torture, Freedom House, Human Rights Watch et POMED (Project on Middle East Democracy), faisant par ailleurs savoir l’état de santé de l’activiste du Rif, âgé de 43 ans, « continue à se dégrader en prison ».
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Arrêté en mai 2017 et transféré dans une prison de Casablanca après avoir organisé des manifestations dans sa ville d’Al-Hoceima, Nasser Zefzafi, un ancien chômeur de 39 ans, devenu le visage du Hirak, a été condamné en 2019 à 20 ans de prison ferme pour « complot visant à porter atteinte à la sécurité de l’État ». Trois autres prévenus, Nabil Ahmijeq, Wassim el-Boustani et Samir Aghid, ont écopé, eux aussi, de 20 ans de réclusion. Ces sentences ont été confirmées par la cour d’appel de Casablanca.
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Le Hirak avait été déclenché par la mort à Al Hoceïma, en octobre 2016, d’un vendeur de poissons, broyé dans une benne à ordures en tentant de s’opposer à la saisie de sa marchandise.
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