Latifa Raafat figure parmi les chanteurs préférés de feu Hassan II. La chanteuse marocaine se confie sur sa relation avec le père du roi Mohammed VI.
Fondé au début des années 1970, Nass el Ghiwane (« les gens joyeux ») naît de la réunion de cinq copains. Cinq artistes, du même quartier de Casablanca, qui décident de rassembler leurs talents pour provoquer une révolution musicale au Maroc, tant par les thèmes abordés que par la mise en avant des rythmes et mélodies populaires.
Utilisant des instruments surgis des tréfonds du patrimoine (tambourins, sentir -instrument à cordes faites avec des intestins de chameau...), le groupe devient un mythe de la scène marocaine en parlant du mal-être de l’homme, de sa solitude, de la torture... mais aussi par ses chants à l’unisson qui font revivre la poésie, les proverbes et les dictons populaires. Une formation d’excellence donc, dont la première partie sera assurée par Fawdi. Né à Mulhouse, ayant un faux air de son presque homonyme "petit prince du raï", Cheb Foued, alias Fawdi, a découvert la musique de son pays d’origine, et surtout le raï traditionnel, lors de ses étés de jeunesse passés au Maroc. Son attirance pour ces sonorités sera encouragée par son père, percussionniste dans les années 1970 et 1980. A l’occasion de la fête du trône "Hassan II" en 1994, Fawdi fait sa première scène... pour en tomber définitivement amoureux. Remarqué par le groupe Nassim, il franchit une étape de plus en 1997 lorsqu’il assure l’avant première d’un concert de Khaled. Un an plus tard, Fawdi crée le groupe "Arabesque", alliage entre la musique du Maghreb et de la Turquie, puis s’ouvre sur d’autres horizons au cours du festival de Sarcelles en duo Rap/Raï avec le chanteur Say-C, le programme comportant également Arsenic, Passi, 113, Mc Solaar. De 1998 à 2002, il sort un disque trois titres mais surtout, promène le Raï, puis le folklore maghrébin à travers le grand Est où il fait les premières parties de Zahouania, Sarhaoui... Grâce au producteur de Cheb Mami, il participe à une émission de télévision marocaine en mars 2001, aux côtés de Nadia Farès, Isthar et Dida, 2 BE 3, Daddy DJ, DJ Abdel, Mel Groove... Ouvert à divers styles, Fawdi affirme sa « fidélité aux instruments acoustiques traditionnels du Maghreb qui donnent la chaleur du pays ». Il prépare son premier single "Ayli", une musique de tendance orientale, mixée aux rythmes de l’occident.
Source : dna.fr
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