Des Marocains tentent de rejoindre l’Espagne en kayak
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Alors que la police intervenait dans les camps de migrants à Nador dans la soirée du 7 septembre, un migrant guinéen y trouva la mort.
Il n’aura pas eu le temps de rallier l’Europe. Ce migrant guinéen a perdu la vie lors d’une intervention policière à Nador.
Dans un communiqué, l’Association marocaine des droits humains (AMDH) relate les faits. “L’attaque a eu lieu aux alentours de vingt heures, dans un endroit montagneux et à la configuration géographique difficile. C’est là où est tombé le citoyen guinéen”.
A en croire Omar Naji, Président de l’AMDH Nador, contacté par le Huffpost Maroc, le migrant décédé a été frappé au niveau de ses organes génitaux et de sa tête, avant de tomber. Il a en outre fustigé l’arrestation des 40 migrants qui ont assisté à l’attaque, avant de demander qu’une enquête “sérieuse” soit ouverte afin de “punir les responsables” du décès du Guinéen.
Pour que de telles situations ne se reproduisent plus, Omar Naji a également demandé d’arrêter toutes les attaques nocturnes dans les campements de migrants.
Pour Helena Maleno, fondatrice du Collectif "Caminando fronteras", qui porte secours aux migrants, le droit à la vie doit être respecté. Dans une publication sur sa page Facebook, elle a présenté ses condoléances à la famille du défunt.
Tout comme l’ADMH, le Collectif "Caminando fronteras" martèle qu’une enquête doit être ouverte immédiatement pour connaître la vérité et faire rendre justice.
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