« L’approbation de ce projet de loi renforcera la confiance entre l’État et les régions marginalisées. Une réconciliation historique avec ces zones est nécessaire pour avancer dans le développement », a déclaré Nabila Mounib, soulignant que le gouvernement a désormais reconnu les revendications des militants du Hirak comme « légitimes et justes » et que le projet de loi a ainsi toutes les chances d’aboutir.
À lire : Pas de grâce royale pour les détenus du Hirak du Rif
En substance, ce projet de loi qui attend d’être examiné, demande l’annulation de toutes les peines prononcées à l’encontre des personnes détenues lors des manifestations qui ont eu lieu en octobre 2016, dans la région du Rif. Mais selon de nombreux spécialistes, la demande du PSU risque d’échouer, le parti étant très minoritaire au parlement.
À lire : Appel à la libération de tous les détenus du Hirak
Mais Nabila Mounib entend convaincre le reste de ses collègues à se joindre au PSU pour le vote de cette loi qui, selon elle, ne serait que justice pour les détenus du Hirak. De plus, en novembre dernier, le ministre de la Justice, Abdellatif Ouahbi, a avait affirmé travailler sur une demande d’amnistie pour les détenus du Hirak.
À lire : Hirak du Rif : une campagne « Bouche muette » des Marocains d’ici et d’ailleurs ?
Cependant, si la députée tient à défendre ce projet de loi, il lui faudra accepter le vaccin anti-Covid, puisqu’elle est interdite d’entrer au parlement pour défaut de carnet de vaccination.