Malika El Aroud, condamnée pour terrorisme en 2008, est décédée à l’âge de 64 ans. Cette femme, qui avait la double nationalité belge et marocaine, avait été déchue de sa nationalité belge en 2017 pour avoir « gravement manqué à ses devoirs de...
Le ministre de l’Intérieur belge, Jan Jambon, vient d’affirmer que des musulmans avaient dansé juste après les attentats terroristes, signe selon lui du « danger » de la radicalisation des jeunes.
« Une partie significative de la communauté musulmane a dansé à l’occasion des attentats », a indiqué le ministre issu du parti nationaliste flamand Nouvelle alliance flamande (N-VA), au journal De Standaard.
Des jeunes « ont jeté des pierres et des bouteilles en direction de la police et de la presse au moment de l’arrestation de Salah Abdeslam. C’est ça le vrai problème », poursuit le ministre qui n’est pas à sa première sortie médiatique contre la communauté musulmane de Belgique.
Pour le ministre, « les terroristes, on peut les arrêter, les écarter de la société. Mais ils ne sont qu’une pustule. En dessous se trouve un cancer beaucoup plus difficile à traiter. Nous pouvons le faire, mais pas du jour au lendemain ».
La Belgique a « ignoré pendant des années les signaux de détresse », a assuré Jan Jambon, expliquant que le danger du radicalisme est « profondément » enraciné chez les jeunes issus des troisième et quatrième générations de l’immigration.
La plupart des assaillants des attentats de Paris de novembre dernier sont issus de Molenbeek, une commune populaire de Bruxelles.
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