Au Maroc, certains présidents de commune, candidats à leur succession à l’occasion de la session d’octobre, sont accusés d’avoir commencé à acheter les voix de certains élus pour garantir leur réélection.
Le "Comité de coordination pour la libération de Melilla" a appelé les Marocains installés à Sebta et Melilla à boycotter les prochaines élections électorales du 22 mai dans ces villes autonomes, indique le journal électronique espagnole El Pueblo de Ceuta.
Pour ce Comité, aucune formation politique ne mérite le vote des Musulmans, explique une note de la Commission d’amitié hispano-marocaine, puisqu’aucun des partis politiques en lice ne respecte les aspirations du Maroc à vouloir récupérer les deux enclaves.
Le même Comité reproche aux partis représentés à l’assemblée de Melilla le fait d’avoir approuvé une déclaration institutionnelle s’opposant aux intentions du Maroc à vouloir récupérer ses territoires spoliés, suite aux déclarations de l’ex ambassadeur du Maroc en Espagne, Omar Azzimane, devenu président de la Commission consultative de la régionalisation (CCR).
Ce dernier avait en effet déclaré en mars dernier que dès que le Maroc récupère les villes occupées de Sebta et Melilla, celles-ci seront intégrées naturellement aux régions marocaines dans lesquelles elles sont situées géographiquement.
Ces articles devraient vous intéresser :