L’Office des changes s’engage à réserver un bon accueil aux Marocains résidant à l’étranger (MRE) cet été et à leur accorder une attention particulière dans le cadre de son plan d’action stratégique 2022-2026. C’est du moins ce qu’a affirmé Driss...
Un débat organisé le 20 juillet dernier par le Club Entreprendre à Casablanca sous le thème "Le temps des Marocains résidant à l’étranger pourvoyeurs de devises et grands investisseurs connait-il sa fin ?", jette la lumière sur une question qui angoisse les autorités marocaines au vu de l’importance des transferts d’argent des MRE qui représentent environ 9% du PIB national.
Ces transferts qui sont passés de 20 milliards de dirhams en 1998 à plus de 50 milliards de dirhams en 2009, concernent pour 75% des cas des aides aux familles restées au Maroc. Ce taux reflète la réalité de l’immigration, qui fait de la période où les MRE étaient d’importants investisseurs, un temps révolu. Et ce, soulignent les intervenants, même si cette diaspora investit quelque 1 milliard de dirhams dans la Bourse de Casablanca et les Organisme de placement collectif en valeurs mobilières (OPCVM).
Dès lors, la question qui se pose est "jusqu’à quand notre économie continuera-t-elle à compter fortement sur les recettes des MRE" en croyant fermement que les Marocains du monde resterons d’importants pourvoyeurs de devise.
Ces articles devraient vous intéresser :