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Le mouvement Woman-Shoufouch, connu sous le nom de Slutwalk Morocco, a organisé mardi une table ronde au siège du mouvement des démocrates marocains à Rabat, pour débattre de l’éventuelle organisation d’une marche de protestation contre le harcèlement sexuel des femmes à Rabat.
La première marche de protestation aurait lieu après l’Aïd Al Adha dans la capitale, et devrait être suivie par d’autres manifestations dans plusieurs villes du Maroc, afin de sensibiliser les citoyens aux dangers du harcèlement sexuel des femmes.
Woman-Shoufouch aurait reçu plusieurs dizaines d’invitations d’organisations et d’associations leur proposant de parrainer leur mouvement, afin qu’il puisse obtenir les autorisations nécessaires pour organiser des marches en toute légalité.
Les femmes marocaines en ont assez d’être harcelées, affirme la cofondatrice de Woman-shoufouch. Quel que soit leur âge ou leur façon de s’habiller, aucune femme n’est épargnée par ce phénomène, véritable fléau au Maroc.
Les manifestations baptisées marches de salopes organisées à travers le monde, qui ont inspiré Woman-shoufouch, ont eu lieu pour la première fois au Canada en 2010, quand un agent de police de Toronto avait déclaré que les femmes ne devaient pas "s’habiller comme des salopes". Ses paroles avaient provoqué une réaction en chaîne dans le monde de mouvements féminins appelant à mettre fin à toute forme de harcèlement.
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