L’interdiction du port du hijab lors des compétitions de football féminin, qui est en vigueur depuis 2016, a été confirmée par le Conseil d’État jeudi.
Un homme vient, devant la mosquée de Reims en France, de brandir une arme à feu factice devant les fidèles qui sortaient de la mosquée, dont faisait partie une femme voilée. Plus de peur que de mal…
C’est avec un pistolet à bille qu’un homme de 72 ans a effrayé plusieurs personnes sortant de la mosquée, en les menaçant, vêtu d’un pyjama. Cela est arrivé ce 4 juin, au matin. Cette information nous vient du site de France 3.
Ce média, qui précise que l’homme a juste pointé son arme à plusieurs reprises sans rien dire (laissant les esprits imaginer tout et n’importe quoi), nous donne des témoignages de gens ayant vécu cet incident : « Nous sortions de la mosquée de Sainte-Anne pour la fête de l’Aïd, on allait récupérer nos véhicules. Un monsieur ne voulait pas nous laisser passer, il a sorti une arme. Dès qu’on a vu l’arme, on a tous couru », a affirmé, Sara, la femme qui a été menacée par le vieillard.
Sara explique également : « On a eu peur, on pensait que c’était un attentat, on ne savait pas vraiment ce qu’il allait se passer. Heureusement qu’il n’y a eu personne de blessé ».
Un certain Mohamed, caché derrière une voiture, aurait demandé au vieux monsieur de baisser son arme. Mais ce dernier a refusé. Il continua à les menacer avec son pistolet à bille.
Le président de l’Association de la mosquée et du centre islamique de Reims (Amcir), Mohamed Bouzaggou, explique le dénouement : « Il y a eu un mouvement de panique. La police municipale, qui patrouillait sur le secteur, est rapidement intervenue et a alerté la police nationale ».
L’individu a ensuite été placé en garde à vue et entendu pour « violences avec arme ». Mais l’expertise psychiatrique dévoile qu’il n’y a rien d’anti-musulman là-dedans, à en croire le même média qui écrit : « D’après le procureur de la République de Reims, Matthieu Bourrette, la piste de l’acte anti musulman est écartée. "L’équilibre de cet homme est pour le moins fragile, explique-t-il. Une expertise psychiatrique est en cours, sa responsabilité pénale pose question." Le sous-préfet de Reims confirme qu’il s’agit de "quelqu’un de désorienté qui a des problèmes de santé" ».
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