Une étude de l’Instance Nationale de la Probité, de la Prévention et de la Lutte contre la Corruption (INPPLC) dresse un état des lieux préoccupant de la corruption au Maroc.
Retrouvé mort près de son domicile le 10 août au matin, le militant associatif d’Al Hoceima, Najim Abdouni, est décédé accidentellement.
Tentant d’enlever toute ambiguïté sur le décès du responsable de l’Instance nationale de protection des biens publics, le procureur du roi a publié un communiqué de presse donnant quelques détails sur sa mort.
« Selon les déclarations du fils du défunt, son père se trouvait sur la terrasse de sa maison. Ce dernier lui a demandé de descendre, mais, après 40 minutes, il a entendu un bruit fort d’impact venant de la rue. Le fils est sorti sur-le-champ pour vérifier, et découvrir son père à terre, considérant que sa chute est accidentelle, et qu’il n’y a aucun doute possible sur les raisons de sa mort. Une enquête a été ouverte pour s’en assurer », lit-on sur ce communiqué repris par le site Telquel.
Quelques heures après sa mort, sa famille a pourtant demandé qu’une enquête soit ouverte et qu’une autopsie soit pratiquée sur le défunt. Najim Abdouni souffrait depuis peu d’une maladie neurologique accompagnée de crises. Il avait il y a quelques jours perdu connaissance sur son lieu de travail avant de se réveiller quelques heures plus tard à l’hôpital.
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