
Le sélectionneur de l’équipe du Maroc, Walid Regragui, a tenu à rassurer Sofiane Boufal quant à son avenir avec les Lions de l’Atlas.
Le Maroc a reconnu que son dossier de candidature pour l’organisation de la Coupe du monde de football 2010 n’était pas "brillant" et que le choix de l’Afrique du Sud s’expliquait ainsi.
La Fédération internationale de football (FIFA) a attribué le 15 mai à l’Afrique du Sud l’organisation de la première Coupe du monde sur le continent africain. Le Maroc, qui présentait sa quatrième candidature, a terminé à la deuxième place du vote de la FIFA, à quatre voix de l’Afrique du Sud.
"Je ne considère pas qu’on ait présenté un dossier brillant mais on a travaillé avec notre coeur," a déclaré Saad Kettani, président du comité de candidature marocain, lors d’une conférence de presse.
Mais le responsable marocain, qui s’exprimait lundi soir pour la première fois depuis la décision de la FIFA, a également souligné l’influence de l’ancien président sud-africain et prix Nobel de la Paix Nelson Mandela dans l’attribution de la Coupe du monde 2010.
"Je ne pense pas qu’on aurait pu changer les choses, surtout avec la présence de Mandela", a-t-il dit.
Depuis le 15 mai, certains observateurs ont mis en doute dans les médias marocains l’impartialité de Sepp Blatter, le président de la FIFA, l’accusant de manipulation.
Mais, tout en estimant que des promesses ont peut-être été faites aux Sud-Africains après leur défaite in extremis face à l’Allemagne pour l’organisation de la Coupe du monde 2006, Saad Kettani a déclaré que personne ne devait mettre la FIFA en accusation.
"Il ne faut pas charger la FIFA (...) Il faut rester sportif et féliciter l’Afrique du Sud", a-t-il dit.
Reuters
Ces articles devraient vous intéresser :