Les détails sont rapportés par le journal Assabah, qui affirme que le président de la commune de Fdalate et la présidente de la commune d’Oulad Ali Toualaâ ont été interpellés par la police dans un appartement à Mohammedia, après avoir été dénoncés à la police par la femme de l’homme arrêté.
Malgré leur demande insistante de les relâcher, ils ont tous les deux été placés en garde à vue sur ordre du procureur du roi auprès du tribunal de première instance de Mohammedia. Ils ont, au moment de leur arrestation, prétendu qu’ils étaient dans l’appartement pour discuter de leur commune.
Selon la même source, les deux conjoints ont refusé de renoncer à leur plainte, synonyme pour eux d’une peine de prison ferme comme le stipule le code pénal marocain dans son article 489 :
« Est puni de l’emprisonnement d’un à deux ans toute personne mariée convaincue d’adultère. La poursuite n’est exercée que sur plainte du conjoint offensé.
Toutefois, lorsque l’un des époux est éloigné du territoire du Royaume, l’autre époux qui, de notoriété publique, entretient des relations adultères, peut être poursuivi d’office à la diligence du ministère public »