Le roi Mohammed VI a adressé un message de félicitations aux membres de l’équipe nationale de futsal qui a remporté, vendredi à Djeddah, la septième édition de la Coupe arabe de futsal.
L’intronisation du Roi Mohammed VI, le 30 juillet 1999, avait suscité beaucoup d’espoir. 20 ans plus tard, le bilan demeure mitigé, sur le plan social, en dépit de l’essor économique qu’a connu le pays. Le Parisien effectue un tour d’horizon des actions phares du Souverain.
Le Roi Mohammed VI, le modérateur, peut être crédité d’un bilan positif. Sous son règne, le Maroc a fait de longues enjambées sur le plan économique et sur certains volets sociaux sensibles. En 20 ans, le pays a été transformé en une terre fertile, capable d’accueillir des investissements internationaux de grande envergure.
Tanger Med, l’emblème portuaire méditerranéenne, Noor, la plus grande centrale solaire au monde, industries automobile et aéronautique, ligne à Grande vitesse, un ensemble de projets titanesques sont à porter au crédit d’un Maroc ambitieux. Toutes ces actions sont corrélées à l’image rassurante d’un pays stable politiquement.
Pays moderne et plateforme entre l’Afrique et le monde, le Maroc a entamé une grande aventure commerciale et politique sur le continent noir, en célébrant son retour à l’Union africaine et en intégrant le cercle privilégié de la Zone de Libre-échange continentale africaine (ZLECA).
Initiateur de la nouvelle Constitution en 2011, le Roi Mohammed VI a offert une place importante à la femme marocaine, à travers un Code de la famille, libéralisé, et une réinsertion dans le tissu associatif et économique. D’autre part, la liberté d’expression, bien qu’en persistent les entraves au niveau de la presse, connaît un tournant positif. Les répressions hassaniennes sont révolues.
Vue sous un angle social, la toile présente encore des points noirs que le pays n’arrive toujours pas à surmonter. Classé 123ème sur 189 nations, concernant le Programme du Développement humain, établi par les Nations unies, le Maroc accuse un grand retard dans des domaines sensibles comme l’éducation, le revenu par habitant, l’espérance de vie, pour n’en citer que quelques-uns.
Le taux de chômage frôle des chiffres alarmants et, les 15-25 ans se voient exclus des richesses du pays. Vient ensuite le constat flagrant du Maroc utile et inutile, particulièrement, au niveau du milieu rural. La gestion verticale, adoptée par les responsables, n’a fait qu’amplifier l’écart entre les zones urbaine et rurale. Les régions enclavées du Royaume accusent encore un manque en infrastructures routières et sanitaires, les confinant dans une pauvreté criarde.
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