"La construction de l’Union maghrébine (...) est devenue une nécessité économique et sociale et un impératif sécuritaire pressant dans la conjoncture délicate que traversent l’espace maghrébin et son environnement régional et international", précise le monarque.
Pour le chef d’Etat marocain, cet objectif "requiert d’agir dans un esprit de fraternité, de confiance mutuelle et de bon voisinage, dans le respect total des spécificités et des constantes nationales de nos pays respectifs, et en accord avec l’esprit du traité historique de Marrakech", signé le 17 février 1989.
Le monarque réaffirme à cette occasion "l’impérieuse nécessité de concrétiser le choix stratégique que constitue l’édification de l’Union maghrébine, et de déployer les efforts nécessaires de coordination, de concertation et de coopération pour l’opérationnalisation de ses instances et institutions, conformément aux vœux de ses peuples qui aspirent à plus d’intégration et de développement, dans la dignité".
Mohammed VI appelle aussi les chefs d’Etat maghrébins à œuvrer pour la tenue de la 7-ème session du Conseil de la Présidence de l’Union. (...) en vue d’établir une feuille de route pour la prochaine étape de l’action maghrébine".
"Il faut reconstruire le Maghreb Arabe", plaide souvent le Roi du Maroc, dans l’espoir de relancer un jour ce rêve mort né. En 2014, Mohammed VI avait souligné que "l’Union du Maghreb n’est plus un choix facultatif ou un luxe politique superfétatoire. Elle est devenue plutôt une revendication populaire pressante".