Le roi Mohammed VI a adressé samedi, un discours à la nation, à l’occasion du son accession au trône. Le voici dans son intégralité
"L’Union du Maghreb n’est plus un choix facultatif ou un luxe politique superfétatoire. Elle est devenue plutôt une revendication populaire pressante, une exigence régionale stratégique incontournable", a affirmé le Roi Mohammed VI samedi devant l’Assemblée nationale constituante tunisienne.
"La région maghrébine ne doit pas manquer son rendez-vous avec l’Histoire, pas plus que notre Union ne devrait demeurer en dehors de la logique du temps", poursuit le Roi du Maroc, pour qui, "le blocage regrettable de [l’Union du Maghreb (...) hypothèque l’avenir de la région du Maghreb Arabe.
"Les Etats du grand Maghreb sont donc appelés, aujourd’hui plus que jamais auparavant, à faire preuve de volonté sincère pour surmonter les obstacles et les écueils artificiels qui entravent le lancement effectif de notre Union...".
Mohammed VI appelle à "l’émergence d’un ordre maghrébin nouveau...". Un ordre qui permettrait aux cinq Etats du Maghreb (Maroc, Algérie, Tunisie, Libye, Mauritanie) d’"accompagner les mutations rapides qui s’opèrent dans la région", pour pouvoir "relever les différents défis qui se posent en matière de développement et de sécurité", explique le monarque.
La visite officielle effectuée par le Roi Mohammed VI en Tunisie aurait vexé l’Algérie, au point de prétendre qu’un différend aurait éclaté entre le Souverain et le président
tunisien Moncef Marzouki.
Pour plusieurs médias algériens, le fait que Moncef Marzouki n’ait pas assisté au discours prononcé par le Roi du Maroc devant l’Assemblée Nationale tunisienne, signifierait qu’un différend aurait éclaté entre Mohammed VI et le Président tunisien.
Le cabinet royal a démenti l’information la qualifiant d’"absurde et dénuée de tout fondement", avançant que "les auteurs de cette aberration ont volontairement ignoré que le protocole de la République tunisienne, à l’image de nombre de pays, ne prévoit pas la présence du président de la République au sein de l’Assemblée en pareille occasion".
Le froid qui se serait installé entre Mohammed VI et Moncef Marzouki, a même été démenti par la présidence tunisienne.
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