"Le roi ne veut pas réprimer les Marocains, mais veut plutôt qu’ils le respectent et non le craindre. (...) La politique pénale en vigueur au royaume ne prévoit d’ailleurs pas la répression d’une personne pour avoir parlé du roi", précise le ministre islamiste.
"Le Maroc n’est pas un paradis des droits de l’Homme, mais depuis les années ’1990, le graphique dans ce domaine est à la hausse. Oui, il y a des fluctuations, puisque l’on enregistre souvent des avancées, mais aussi des régressions, toutefois, la tendance générale est en évolution", affirme Mustapha Ramid.
"Aucun journaliste n’a été fait prisonnier et aucune association ou parti politique n’ont été dissous au Maroc. La liberté d’expression est garantie au point que le chef du gouvernement est accusé impunément de travailler pour Daech, ou le Mossad", conclut le ministre de la Justice.