Malika, 45 ans, d’origine marocaine, raconte l’histoire de sa vie marquée par son incroyable combat pour son fils Mohamed, autiste, devenu une véritable source d’inspiration pour son entourage.
L’histoire de Malika est racontée par Le Parisien ce 2 avril, à l’occasion de la journée mondiale de sensibilisation à l’autisme. Une maladie dont souffre son fils Mohamed. Depuis tout petit, il dort très peu, ne parle pas, ne joue pas. Malika et son mari Karim, d’origine algérienne, du Blanc-Mesnil en Seine-Saint-Denis, pensaient que leur fils avait simplement un « retard ». Mais cette « différence » de Mohamed par rapport aux autres enfants de son âge persiste au fil des ans. La maman, soucieuse, observe son fils inscrit à l’école maternelle dans l’espoir qu’il s’intègre et s’amuse avec les autres. Mais Mohamed restait toujours seul pendant les récréations.
En 2012, le diagnostic tombe. Mohamed souffre d’un autisme « sévère ». Il fallait s’enregistrer auprès de la Maison départementale des personnes handicapées (MDPH), « une gare surpeuplée de parents de handicapés » et espérer ensuite décrocher une place dans un institut médico-éducatif (IME). Mission quasi impossible, le ratio étant de 700 000 personnes autistes pour 70 000 places en France. Mais Malika supplie son fils de bien « se tenir » lors de l’entretien. « Donne-moi un quart d’heure, juste un quart d’heure sans sauter, sans crier, sans faire n’importe quoi. Notre vie se joue maintenant, la tienne aussi, tu dois le comprendre ! », a-t-elle demandé à Mohamed qui, pour la première fois, est resté calme devant le directeur.
C’est ainsi que Mohamed, alors âgé de 7 ans, intègre l’IME et commence à s’ouvrir peu à peu au monde. Il diversifie ses repas et en un mois, est arrivé à articuler « maman », son premier mot. Son père, qui a toujours été là pour lui, lui apprend à nager. Ses résultats scolaires sont excellents. Puis, Mohamed découvre sa passion pour les échecs, ce qui va bouleverser son existence. Le jeune homme participe même à des compétitions qu’il remporte. L’année dernière, à 16 ans, il intègre le prestigieux lycée militaire de Saint-Cyr. Malika est fière du parcours de son fils qu’elle a réussi à sauver, malgré une prise en charge des personnes autistes qui s’est « dégradée ».
Malika et Karim ont beaucoup appris de la maladie de leur fils. « Tous les jours, il nous tire vers le haut », confie Malika, gestionnaire de paie, qui a créé une petite société. Karim, lui, a repris ses études et décroché son baccalauréat. Mohamed a été une véritable source d’inspiration pour eux.
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