La décision de licenciement, qui devrait s’effectuer fin juin, aurait été prise au niveau de l’Organisation des Nations Unies (ONU) à New York, dans le cadre des mesures d’austérité visant à diminuer les dépenses de la Minurso, selon Al Massae, citant des responsables de la mission onusienne.
Cette décision concerne des Marocains travaillant dans l’administration, le nettoyage et le gardiennage, ainsi que des chauffeurs et des mécaniciens, embauchés depuis 15 ans pour certains et touchant des salaires allant de 2500 à 3500 DH.
Le bureau syndical du personnel marocain de la Minurso a tenu, vendredi, une réunion extraordinaire pour contester la décision de l’ONU et étudier les mesures possibles permettant de protéger les travailleurs menacés de licenciement.
Les 96 autres Marocains non concernés par cette décision veulent, quant à eux, obtenir le statut d’employé officiel de la mission afin d’avoir accès à la sécurité sociale et à la retraite et refusent d’être payés à l’heure ou être intégrés dans des sociétés de prestations de services.
Le Conseil de Sécurité avait prorogé, le 25 avril, le mandat de la Minurso, jusqu’au 30 avril 2014 sans étendre ses prérogatives à la surveillance des droits de l’Homme dans les provinces sud du Maroc.