Des sources diplomatiques citées par le journal Assabah affirment que le gouvernement marocain souhaiterait imposer plusieurs conditions en vue du retour de ces employés au Sahara, dont le travail est considéré comme indispensable par l’Organisation des Nations Unies.
Parmi les conditions dictées par le Maroc, celle de se concentrer uniquement sur la surveillance et le maintien du cessez-le-feu entre le royaume et le Polisario et l’abandon pur et simple de l’option d’organisation d’un référendum.
Selon la même source, le Maroc exige des fonctionnaires onusiens d’être impartiaux et de garder le silence sur le conflit au Sahara.
Il est également question de la possibilité pour le Maroc de refuser le retour de certains fonctionnaires considérés comme des espions à la solde du Polisario et « qui travaillent pour des pays qui défendent la cause indépendantiste ».