Au Maroc, certains présidents de commune, candidats à leur succession à l’occasion de la session d’octobre, sont accusés d’avoir commencé à acheter les voix de certains élus pour garantir leur réélection.
A l’approche des élections législatives anticipées prévues le 25 novembre prochain, les membres du gouvernement ne s’intéresseraient plus qu’à ce scrutin. La majorité des ministres rempilent, pour se faire une place dans le prochain gouvernement.
L’Économiste a dressé un panorama des ministres qui se présenteraient aux prochaines élections législatives et des contraintes que devront gérer les partis politiques pour rajeunir leurs élites et respecter la feuille de route imposée par le Roi Mohammed VI.
Au parti de l’Istiqlal, le chef du gouvernement Abbas El Fassi aurait déjà pris la décision de ne pas se présenter aux élections et céderait sa place dans la circonscription de Larache à Abdallah Bakkali.
La ministre de la Santé Yasmina Baddou aurait décidé de se présenter dans la circonscription de Casablanca Anfa, qu’elle représente actuellement. Le ministre du Commerce extérieur, Abdellatif Maâzouz, lorgne une place de député dans sa ville natale Sefrou, dont il préside le conseil municipal.
Saâd Alami, ministre en charge de la Modernisation du secteur public n’aurait plus d’ambitions électorales et Taoufik Hejira, ministre de l’habitat, ne veut pas faire de l’ombre à son frère Omar, député Istiqlal d’Oujda et président du conseil municipal de la ville.
Karim Ghellab, ministre du transport et député de Ben Msik à Casablanca serait de la course, alors que Abdeslam Mesbahi, secrétaire d’Etat chargé du Développement territorial, veut tenter sa chance à Fès. Abdelkebir Zahoud, secrétaire d’Etat à l’eau et l’environnement, n’a lui pas l’intention de se présenter.
Salaheddine Mezouar, président du Rassemblement National des Indépendants (RNI), serait intéressé par un mandat dans sa ville natale de Meknès. Anis Birou, secrétaire d’Etat chargé de l’artisanat serait annoncé dans son fief de Berkane et Moncef Belkhayat, ministre de la jeunesse et des sports aurait jeté son dévolu sur Casablanca.
Le ministre de l’agriculture Aziz Akhannouch rempilerait dans la région d’Agadir, dont il avait présidé le Conseil de la région jusqu’en 2009. Quant à la ministre de l’Energie, Amina Benkhadra, elle serait portée tête de liste nationale du RNI.
Les ministres de l’Union Socialiste des Forces Populaires (USFP) qui brigueraient des mandats lors des prochaines élections sont Driss Lachgar, ministre des Relations avec le Parlement, qui se présenterait dans la circonscription de Youssoufia, à Rabat, Jamal Rhmani qui serait annoncé à Salé mais n’aurait pas encore pris sa décision, alors que Mohamed Réda Chami, ministre de l’Industrie et du Commerce, et Mohamed Ameur, ministre chargé des MRE, viseraient des mandats de députés à Fès. Bensalem Himmich, ministre de la Culture ne se portera quant à lui pas candidat.
Au Mouvement Populaire (MP), le président du parti, Mohand Laenser, serait candidat à Immouzer Marmoucha, et le secrétaire d’Etat au ministère des Affaires étrangères, Mohamed Ouzzine, à Dar Ifrane dans la province d’Ifrane.
Nezha Sqali, ministre du Développement social, et Khalid Naciri, ministre de la communication du Parti du Progrès et du Socialisme (PPS) ne se présenteraient pas aux élections législatives du 25 novembre.
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