Une cinquantaine d’individus ont été arrêtés mercredi au Maroc lors d’une importante opération visant des membres présumés de groupes djihadistes.
Le procès des cinq membres de la bande de Fès qui porte le nom « Salafia jihadia » a été reporté, jeudi dernier, pour une audience du 1er août.
Suite à une plainte déposée par un citoyen qui a été agressé avec sa femme, quatre intégristes de ce groupuscule ont été arrêtés le 13 juillet au quartier de « Ouinet El Hajaj ». Le cinquième dénommé Abou Aymane a été arrêté par la police judiciaire quatre jours après.
En plus des accusations d’incitation à la violence, du port d’arme blanche et de l’exercice illégal de l’autorité de police, l’inculpation en chef de ce dernier concerne la collecte illicite de dons.
Dans une audience mardi dernier, le procureur général de roi avait demandé au tribunal de première instance de Fès, un seul procès pour les cinq membres de la bande.
L’affaire date de mars dernier, quand un couple circulant dans le quartier de bab Guissa a été agressé par un groupe de gangsters dirigé par un certain « Abou Hafs ».
Selon l’agressé, les accusés ont commencé par leur demander les pièces d’identité et l’acte de mariage avant de les attaquer à coups de couteau. Une patrouille de la police en tournée a permis d’arrêter cinq des individus de cette bande. L’enquête permettra d’établir que la bande est déjà poursuivie en justice pour vente de produits impropres à la consommation à Marrakech relevés par le service de répression des fraudes de la DPAL (Direction provinciale de l’agriculture). A l’heure actuelle, douze des membres de la bande sont toujours en fuite.
Abou Hafs, chef de file de cette bande, a été condamné à 3 mois de prison ferme avant d’être gracié récemment. Son activité consiste à recruter des jeunes chômeurs dans les mosquées à la commune de Zouagha. Ce groupe d’intégristes qui prêchent la violence s’est déjà manifesté par l’assassinat d’un citoyen de la commune de Sidi Moumen.
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