Que se passe-t-il avec Mehdi Carcela ? Rien du tout, répond Phillipe Montanier, le sélectionneur du Standard de Liège, face aux interrogations suscitées par l’absence du joueur à trois importantes rencontres disputées par son équipe en Pro League. Selon l’entraîneur, « la saison ne se résume pas à trois journées » et Mehdi pourra retrouver son poste en son temps. Il a expliqué qu’il aligne les joueurs capables d’être performants avec le temps de jeu qu’ils reçoivent.
Plusieurs observateurs pensent que les explications de l’homme ne sont pas crédibles. Nordin Jbari, consultant pour Eleven Sports, et José Jeunechamps, ancien entraîneur de Mehdi Carcela chez les jeunes au Standard soulignent que Philippe Montanier n’a toujours pas donné les raisons pour lesquelles Mehdi est resté cloué sur un banc de remplaçants alors qu’il pouvait être utile à son équipe sur le terrain. « Je suis surpris, médusé et même en colère. Je ne comprends pas très bien comment on peut en arriver là. Quand je vois le match du Standard contre Genk, tout le monde s’attendait à voir Mehdi monter. Le match était fermé et Mehdi est un ouvre-boîte. Ne pas l’avoir fait entrer est presque risible », déclare José Jeunechamps. Il ajoute que le coach a fait un choix qui laisse penser à l’existence d’une mésentente en veilleuse, rapporte la Dernière heure.
Pour Nordin Jbari, le caractère trempé de Medhi Carcela peut être fatiguant. Mais le traitement qui lui est infligé risque de faire perdre au club, un joueur talentueux et qui a de la personnalité. Selon lui, c’est peut être une ruse pour se débarrasser de manière futile du joueur, surtout que le club passe par quelques difficultés financières. « On connaît les finances du Standard et Mehdi est un gros salaire, il ne faut pas l’oublier. Ne pas le faire jouer, serait-ce une manière de le dégoûter pour qu’il quitte le club ? Peut-être. Mais si on veut vendre un joueur, il faut le faire jouer un minimum de fois pour le mettre en avant », a-t-il noté.
José Jeunechamps appelle les dirigeants à se débarrasser des malaises au cœur de la situation, afin de permettre à Mehdi de rejoindre ses coéquipiers sur le terrain et non assis sur un banc de remplaçants, précise la même source.