Des fossiles d’abelisauridae, des dinosaures parents éloignés des tyrannosaures, ont été découverts au Maroc, ce qui relance le débat, ouvert depuis plus de 200 ans, sur l’extinction des dinosaures de la surface de la terre.
Un médicament à base d’argan ? C’est pour bientôt ! De nouvelles vertus viennent s’ajouter à l’actif de l’argan, après ses bienfaits pour la peau et l’hypertension. En effet, l’argan a aussi des propriétés sédatives, analgésiques et anti-inflammatoires. Ces nouvelles propriétés, découvertes par le Pr Katim Alaoui, DG de la Fondation Mohammed VI pour la recherche et la sauvegarde de l’arganier, et responsable de l’équipe de recherche de toxico-pharmacodynamique, ont d’ailleurs été brevetées par elle en 1997.
« La phase préclinique est terminée », explique le Pr Alaoui. Pour cette étape, les essais ont été pratiqués sur des rongeurs (souris et rats) notamment pour les tests de toxicité et de pharmacodynamique. La responsable de l’équipe de recherches insiste sur les précautions prises lors des examens afin de se conformer aux directives européennes.
Après les animaux, il faut bien passer les tests cliniques. Et c’est après cette étape que l’on pourra songer à la phase industrielle, autrement dit vérifier si le procédé d’obtention de la molécule est industrialisable. C’est à ce stade que doivent être identifiés les partenaires du projet. Le laboratoire Cooper Maroc et Pierre Fabre sont les partenaires de toujours de la fondation. « Nous espérons que le processus ira rapidement. Cela reste tributaire des essais sur les humains », tient à préciser le Pr Alaoui. Les travaux de recherches ont porté sur le tourteau, pâte obtenue après extraction de l’huile des amandes de l’arganier.
Dès que les différents tests seront achevés, c’est la crème qui sera d’abord lancée. Par la suite, la formule sera déclinée sous forme orale, notamment en comprimés. La formule cutanée a été privilégiée car plus rapide. Le maître d’œuvre est le laboratoire Cooper Maroc, porteur du projet.
Ils sous-traite d’ailleurs une partie des travaux auprès des laboratoires Pierre Fabre, pionniers dans l’utilisation des fruits de l’arganier. En attendant, le personnel de la fondation s’est investi dans le domaine de la santé au sein des arganeraies, et il organise, par ailleurs, des journées pour sensibiliser les intéressés sur les dangers des piqûres de scorpion, du diabète et de la mortalité maternelle et infantile.
L’Economiste - Sara Badi
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