Au Maroc, l’amnistie fiscale sur les avoirs non déclarés au titre de l’année 2024 permet de régulariser un montant record de 125 milliards de DH.
L’augmentation du nombre de litiges avec les banques fait que la médiation devient de plus en plus nécessaire, surtout que le client ne fait pas le poids face à la position dominante des institutions bancaires.
Quoi de mieux que d’éviter le recours judiciaire dans les litiges avec les organismes bancaires. Pour cela, la seule alternative est la médiation bancaire qui "permet une ouverture de résolution amiable des conflits avant l’enlisement judiciaire", écrit l’Économiste, qui recommande d’intégrer les associations de protection du consommateur à ce processus.
Pas moins de 1200 cas de litiges banques/clients ont été traités en 2018 par le Centre marocain de médiation bancaire (CMMB). Plus de 80% des dossiers ont abouti, dont 20% sont liés aux comptes et 20% aux créances en souffrance. Casablanca représente 50% des dossiers contentieux alors que Rabat et Tanger se partagent 30%.
Toutefois, le quotidien soulève le faible recours des Marocains à la médiation bancaire, contrairement à d’autres pays où elle demeure la première solution dans les conflits avec les organismes bancaires. Elle permet "d’accélérer les règlements des litiges, simplifier les formalités, voire ajuster souvent la position dominante des banques vis-à-vis de leurs clients" ajoute le quotidien.
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