Marrakech : un élu local tombe pour corruption

4 septembre 2023 - 00h00 - Maroc - Ecrit par : P. A

Accusé d’avoir reçu un pot-de-vin de 5 000 dirhams, le chef de la commune de Harbil, membre du parti de l’Union constitutionnelle, a été arrêté par les éléments de la gendarmerie royale de Marrakech.

Une Marocaine qui voulait obtenir une licence commerciale, se serait rapprochée d’une employée de la commune de Harbil qui lui aurait proposé de verser une somme d’argent en vue d’un traitement favorable de son dossier.

À lire : Maroc : deux élus locaux condamnés pour corruption

Elle aurait par la suite dénoncé le chef de la commune via la ligne d’assistance, ce qui a permis à la Gendarmerie royale, sur ordre du procureur général du roi près la cour d’appel de Marrakech, d’arrêter le mis en cause en flagrant délit dans la zone de Tamensourt, rapporte Telquel.

Le chef de la commune et l’employée en question ont été entendus et placés en garde à vue. Le parquet a demandé l’ouverture d’une enquête préliminaire pour élucider l’affaire.

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Marrakech - Corruption - Tamansourt - Union Constitutionnelle - Arrestation

Aller plus loin

Maroc : un magistrat en prison pour corruption

Le substitut du procureur général du Roi près la cour d’appel de Tanger, récemment arrêté pour « abus de pouvoir », « corruption » et « chantage », vient d’être placé en...

Maroc : deux élus locaux condamnés pour corruption

Poursuivis pour corruption par le tribunal de première instance de Kenitra, le président de la commune de Sidi Taïbi et son adjoint ont été condamnés chacun à trois ans et demi...

Corruption à Fès : le vice-président tombe dans le piège

Un élu du conseil de l’arrondissement de Jnane El Ouard à Fès a été arrêté mardi, pris en flagrant délit de corruption, alors qu’il recevait une somme de 15 000 dirhams.

Une élue marocaine en cavale capturée aux Émirats et extradée vers le Maroc

Recherchée dans le cadre des poursuites judiciaires dans l’affaire de détournement de fonds publics et d’extorsion autour du maire de Fès et son adjoint, Sara Khaddar (RNI),...

Ces articles devraient vous intéresser :

Affaire Rachid M’Barki : les ramifications d’un réseau d’influence

L’affaire Rachid M’Barki du nom de l’ex-présentateur franco-marocain du journal de la nuit de BFMTV, mis en examen pour « corruption passive » et « abus de confiance » n’a pas fini de livrer tous ses secrets.

Corruption au Maroc : les chiffres qui révèlent l’étendue des dégâts

Une étude de l’Instance Nationale de la Probité, de la Prévention et de la Lutte contre la Corruption (INPPLC) dresse un état des lieux préoccupant de la corruption au Maroc.

Corruption au Maroc : Les chiffres alarmants

La lutte contre la corruption ne produit pas de résultats encourageants au Maroc qui est mal logé dans les classements mondiaux depuis quatre ans.

Corruption : des élus locaux pris la main dans le sac

Abdelouafi Laftit, ministre de l’Intérieur, tente d’en finir avec la corruption et la dilapidation de deniers publics. Dans son viseur, une trentaine de présidents de commune et de grand élus dont il a transféré les dossiers devant l’agent judiciaire...

Corruption au Maroc : arrestation d’un ex-ministre, un avertissement pour les responsables ?

Après l’arrestation jeudi de Mohamed Moubdii, député du Mouvement populaire (MP) et ancien ministre, pour des crimes financiers présumés, des voix s’élèvent pour appeler le gouvernement marocain à renforcer sa lutte contre la corruption et...

Maroc : 30 députés éclaboussés par des affaires de corruption

Au total, 30 députés marocains sont poursuivis par la justice en leur qualité de président de commune pour leur implication présumée dans des affaires de corruption, de dilapidation de deniers publics, de chantage, et de falsification de documents...

Maroc : Vague d’enquêtes sur des parlementaires pour des crimes financiers

Une vingtaine de parlementaires marocains sont dans le collimateur de la justice. Ils sont poursuivis pour faux et usage de faux, abus de pouvoir, dilapidation et détournement de fonds publics.

Un député marocain poursuivi pour débauche

Le député Yassine Radi, membre du parti de l’Union constitutionnelle (UC), son ami homme d’affaires, deux jeunes femmes et un gardien comparaissent devant la Chambre criminelle du tribunal de Rabat.

Maroc : des biens et des comptes bancaires de parlementaires saisis

Au Maroc, les parquets des tribunaux de première instance ont commencé à transmettre aux nouvelles chambres chargées des crimes de blanchiment d’argent les dossiers des présidents de commune et des parlementaires condamnés pour dilapidation et...

Corruption au Maroc : des élus et entrepreneurs devant la justice

Au Maroc, plusieurs députés et élus locaux sont poursuivis devant la justice pour les infractions présumées de corruption et d’abus de pouvoir.