Le substitut du procureur général du Roi près la cour d’appel de Tanger, récemment arrêté pour « abus de pouvoir », « corruption » et « chantage », vient d’être placé en détention à la prison Al Arjate de Salé.
En attendant l’ouverture d’une enquête approfondie en septembre, le mis en cause restera en prison. Ainsi en a décidé la juge d’instruction près la Cour d’appel de Rabat, en charge de l’affaire, rapporte le quotidien Assabah.
Le magistrat « a été interpellé en flagrant délit de corruption suite à un appel au numéro vert instauré par la présidence du ministère public à la disposition des citoyens pour dénoncer le chantage et la corruption », souligne-t-on.
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Le prévenu a été arrêté à un barrage de police, en possession de près de 20 000 dirhams, une partie de la somme qu’il aurait exigée pour intervenir dans une affaire en cours devant la justice, indiquent les mêmes sources.
Le substitut du procureur a tenté de nier les faits. Son cas a été traité suivant l’article 266 du Code de procédure pénale indiquant la procédure à suivre pour les responsables accusés de crimes ou délits « commis dans l’exercice ou hors de l’exercice de leurs fonctions ».