Au Maroc, certains présidents de commune, candidats à leur succession à l’occasion de la session d’octobre, sont accusés d’avoir commencé à acheter les voix de certains élus pour garantir leur réélection.
Les deux tiers des Marocains affirment qu’ils voteront dans trois semaines aux élections législatives même s’ils se posent des question sur le degré de transparence du scrutin et de la capacité des politiciens à améliorer leur sort.
Ainsi 69% des personnes interrogées affirment être "tout à fait sûres de voter" et 13% qu’il y a "des grandes chances qu’elles aillent voter", selon un sondage LMS-CSA réalisé à travers le pays du 28 juillet au 8 août auprès de 1.200 personnes inscrites sur les listes électorales, à partir de la méthode des quotas.
La marge d’erreur est d’entre 1,7 et 2,8%. Lors du précédent scrutin en 2002, 52% des inscrits avaient officiellement voté. En revanche, 12% déclarent "être sûres de ne pas voter" et 6% "pas totalement sûres de voter". Mais si une large majorité est décidée à aller aux urnes, 70% ne savent pas encore pour qui ils voteront.
Il ressort également du sondage que les électeurs sont dubitatifs. Seulement 30% estiment que ce scrutin sera "plus transparent" que celui de 2002, alors que 35% pensent qu’il n’y aura rien de changé et 19% qu’il sera "moins crédible". En outre, 16% ne se prononcent pas. Quant à la capacité des hommes politiques à améliorer leurs conditions économiques, 51% répondent ne pas leur faire confiance contre 46% et 3% qui ne savent pas.
Concernant les engagements prioritaires que les électeurs voudraient voir de la part des partis politiques, viennent en tête la lutte contre le chômage (70%), l’amélioratioin du système de santé (65%), la lutte contre la pauvreté (54%) et la corruption (40%). La résolution de la question du Sahara n’arrive qu’en 10ème position (20%) dans les préoccupations des électeurs, au même titre que la lutte contre le terrorisme (20%).
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