« Le statut avancé accordé au Maroc va créer de nouvelles opportunités d’échange commercial pour les deux pays », a affirmé Michael Odevall, ambassadeur de la Suède au Maroc. L’organisme suédois Open Trade Gate Sweden (OTGS) se charge justement de faire connaître ces opportunités.
Créé en 2004 et financé par le ministère des Affaires étrangères suédois, cet organisme a pour mission de « rendre les règlements et les législations plus transparents, et plus accessibles afin de promouvoir l’accès des entreprises étrangères au marché suédois », a souligné Sonia Albarello, DG de l’OTGS. La Suède est très dépendante du marché international. « C’est la stratégie du pays pour avoir les meilleurs services », a affirmé Bengt G. Carlsson, de la direction du commerce et de la promotion commerciale suédoise.
Le Maroc exporte essentiellement vers la Suède conserves de poisson, textile et agrumes. Ces derniers peuvent constituer un marché important pour les exportations marocaines, vu les conditions climatiques défavorables à l’agriculture en Suède. Mais, ces produits doivent au préalable se conformer aux standards rigoureux de l’UE et de la Suède. Ils doivent être certifiés par des organismes spécialisés. Pour sa part, le Maroc importe principalement les appareils technologiques. Plusieurs marques suédoises sont en effet implantées au Maroc (Ericsson, ABB, Volvo…). La Suède constitue le17e fournisseur mondial du Maroc et le 8e parmi les pays de l’UE.
Toutefois, le Maroc reste déficitaire dans la balance commerciale entre les deux pays, mais celle-ci « ne donne pas une image réelle, vu que les produits marocains arrivent à travers d’autres pays de l’UE », tient à préciser Kamil Benjelloun, président du comité mixte maroco-suédois de la CGEM. A la fin du séminaire, qui a connu la participation d’une cinquantaine d’opérateurs, une session a été consacrée aux consultations bilatérales avec les entreprises marocaines pour examiner les approches spécifiques et les actions les plus efficaces à développer pour la pénétration du marché.
Source : L’Economiste - J. R.