
Le Bureau central d’investigations judiciaires (BCIJ) a réussi à déjouer un plan terroriste dangereux visant le Maroc, commandité par un haut dirigeant de Daech dans la région du Sahel.
L’Audience nationale, la plus haute autorité judiciaire en Espagne, doit se prononcer, à partir de ce lundi 8 juillet 2019, sur le cas de deux Marocains accusés d’être les chefs d’une cellule terroriste démantelée à Sebta.
Les deux hommes, Abdelilah Chellaf Baali Abdelatif et Icham Abdeselam Mohamed, risquent aujourd’hui une peine de 20 ans de prison pour "appartenance à un groupe terroriste et possession d’armes de guerre". Les deux délits sont passibles de 10 ans de prison ferme chacun.
Selon l’acte d’accusation, les mis en cause faisaient partie d’un groupe qui se réunissait clandestinement dans le but de porter assistance à des tiers et qui débattait du djihad. Ils profitaient également de "ces réunions secrètes pour endoctriner les plus extrémistes, montrant des vidéos et écoutant des chants djihadistes".
Parmi les armes retrouvées par la police, un fusil d’attaque, un couteau et deux machettes, rapporte pour sa part le journal ABC, selon lequel elles étaient cachées dans une voiture où, parfois, les membres du groupe organisaient des réunions.
La police a également mis le main sur des "vidéos montrant la mise à mort d’enfants, des images de leaders terroristes, des audios, des chants djihadistes et des vidéos d’entraînements".
Dans son réquisitoire, le Ministère public a également proposé au tribunal une peine de prison de 8 ans chacun, ainsi que le paiement d’une amende de 9.000 euros, au cas où les juges n’auraient pas trouvé des éléments suffisants d’appartenance à une organisation terroriste.
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