
L’intoxication par les plantes et les produits de pharmacopée traditionnelle prend des proportions alarmantes au Maroc. Le Centre antipoison du Maroc (CAPM) alerte sur ce problème de santé publique méconnu du grand public.
Un rapport espagnol évoque les prix exorbitants des médicaments au Maroc. Plusieurs ressortissants marocains, atteints de maladies graves ou chroniques, préfèrent acheter leurs traitements à Ceuta, où les prix sont bien inférieurs à ceux pratiqués au Maroc.
Pour les patients marocains, Ceuta est "la ville miséricordieuse", en raison des prix bas des médicaments, par rapport à ceux affichés dans les pharmacies marocaines. Selon Al Massae, la ville est devenue le paradis des médicaments, d’après les patients.
Les patients marocains se procurent régulièrement et essentiellement des médicaments contre l’hypertension, le diabète et les problèmes respiratoires, ce qui est une source de revenus de plus en plus importante pour l’enclave espagnole.
Parmi les médicaments les plus demandés, l’hesperidine, dont le prix de la boîte de 40 comprimés est de 3 euros contre 11.50 euros au Maroc. Le Budesonide, utilisé pour traiter les problèmes respiratoires, est vendu à 8.12 euros à Ceuta contre 16.50 euros. Le Procoralan, un traitement de l’angor, est vendu au Maroc à 378 dirhams (35 €), pour une boîte de 28 comprimés, alors que la boîte de 56 coûte 29 euros en Espagne.
Plusieurs autres traitements ont été énumérés par le rapport espagnol, cité par le quotidien, dont les prix sont deux à trois fois inférieurs aux prix de vente au Maroc. Ces médicaments concernent différentes pathologies chroniques et sévères.
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