Au Maroc, le nouveau programme d’aide à l’acquisition de logements est susceptible d’apporter une bouffée d’oxygène au marché immobilier.
D’après les données fournies par le Centre d’Information des transactions notariales, en dehors des ressortissants de l’Union européenne, les Marocains supplantent les autres nationalités, en tant d’acquéreurs de bien immeubles en Espagne.
"Sur les 3.662 acquisitions citées par le Rapport du Centre, seules 107 ont été réalisées par des Marocains non résidant en Espagne, qui ne vivent pas forcément au Maroc", fait savoir le Directeur général de l’Office des changes, dans L’économiste.
Il s’agit là de données qui témoignent clairement que les propriétaires de ces biens immeubles résident hors de l’Union européenne.
En effet, les facilités accordées depuis quelques années par le Gouvernement espagnol, notamment, la carte de séjour que l’on est tenu de justifier par l’acquisition d’un logement, mais également la baisse des prix dans le secteur de l’immobilier, sont autant de facteurs qui expliquent toute l’ampleur que connaît le phénomène des "achats d’un pied à terre à l’étranger".
Aujourd’hui encore, l’absence de données officielles ne permet pas de connaître avec exactitude les nationaux résidant au Maroc, qui possèdent une propriété à l’étranger par la "dérogation de l’Office des Changes, soit de manière informelle", précise le même média.
Et pourtant, une forte amende est prévue contre le contrevenant, en cas d’infraction à la réglementation de change.
Pour corriger cette situation irrégulière, une mission de contrôle à l’Office des Changes est organisée par l’Inspection générale des Finances, afin de sensibiliser sur les dérogations pour l’acquisition de biens immeubles à l’étranger, mais également sur les volets "Métiers et Marchés", indique la même source.
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