Le gouvernement marocain s’apprête à modifier le Code de la famille ou Moudawana pour promouvoir une égalité entre l’homme et la femme et davantage garantir les droits des femmes et des enfants.
L’organisation non gouvernementale britannique "Reprieve" a demandé aux autorités du Maroc d’exercer des pressions pour obtenir la libération de trois Marocains encore détenus sur la base américaine de Guantanamo, a indiqué mardi son directeur Clive Stafford Smith.
Clive Stafford Smith a indiqué avoir envoyé des missives au roi Mohammed VI et au Premier ministre Abbas El Fassi à propos des trois Marocains de Guantanamo Younès Skouri, Saïd Boujaâdia et Abdellatif Nassir et avoir rencontré lundi à Rabat un responsable du ministère marocain des Affaires étrangères.
"Le gouvernement marocain doit travailler beaucoup plus fort avec nous" pour obtenir la libération des trois hommes détenus depuis près de six ans, a dit le directeur de l’ONG lors d’une conférence de presse à Rabat.
Il y avait 15 détenus marocains sur la base américaine, dont 13 ont été libérés, a-t-il dit. Les trois détenus restant vivent dans des conditions difficiles, "surtout Abdellatif Nassir détenu dans le camp 3, le plus terrible dans cette base", a-t-il déclaré. "Tous les détenus européens de Guantanamo ont été libérés, alors que le gouvernement ici n’a pas fait pression sur les Etats-Unis", a souligné le directeur de Reprieve.
Deux représentants de l’Association marocaine Adala (Justice) et du Collectif marocain pour l’abolition de la peine de mort, Abdelaziz Nouaydi et Abdelilah Benabdeslam, ont aussi réclamé la libération des trois Marocains. "Il faut que Rabat aide Washington à se débarrasser du fardeau que constitue le camp de Guantanamo", a déclaré M. Nouaydi.
Khadija Boujaâdia, soeur de l’un des trois détenus, a souhaité que Saïd, arrêté par les Américains en août 2001, soit libéré. "Je veux surtout que mon frère retrouve notre mère âgée aujourd’hui de 85 ans et très peinée".
Source : AFP
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