Le marché, disputé à l’international principalement par Attijariwafa bank et la Banque Populaire, bousculés ces dernières années par les opérateurs de transfert de fonds qui grattent d’importantes parts de marché, est une véritable manne financière pour le pays.
Les nouvelles habitudes de consommation des Marocains résidant à l’étranger (MRE), font que cette communauté est aujourd’hui également l’une des cibles privilégiées des opérateurs touristiques, les MRE constituant près de la moitié de la fréquentation touristique internationale du pays.
Les MRE qui effectuent en temps normal environ 21% des dépôts bancaires réalisés au Maroc, selon les statistiques de l’Office des Changes (OC), pèsent de leur poids sur la balance des payements. Ces fonds, dont les trois-quarts sont destinés aux aides familiales, constituaient 9% du PIB en 2010.
Ces nouveaux marocains du monde, qui seraient 4,2 millions selon le ministère chargé de MRE et 3,6 millions selon le ministère des Affaires étrangères, ont changé et leur mode de vie aussi et constituent aujourd’hui la deuxième source de devise pour le Royaume après le tourisme.