Selon la présidence du ministère public, sur l’ensemble des 49 274 personnes, le taux de poursuites en état d’arrestation ne dépasse pas 4,83 %, alors que celui des poursuites en état de liberté est de l’ordre de 95 %. Il précise également que le recours à la détention provisoire à l’encontre de certaines personnes (2 379) se justifiait par le fait qu’outre la violation de l’état d’urgence sanitaire, elles avaient commis d’autres délits comme l’atteinte aux personnes, le vol, le trafic de drogue ou les violences à l’encontre des fonctionnaires chargés de l’application de la loi.
D’après la même source, les parquets ont ouvert 107 enquêtes judiciaires ayant abouti à des poursuites judiciaires contre 80 personnes, alors que les autres enquêtes sont en cours dans le cadre de la lutte contre les fausses informations.
Par ailleurs, le ministère public assure qu’il n’hésitera pas à appliquer la loi avec la fermeté requise à l’encontre de tous les contrevenants qui exposent les citoyens au risque de contamination par le covid-19.