Un récent rapport du Centre Al Hayat met en exergue la contribution significative des Marocains résidant à l’étranger (MRE) au développement de leur pays d’origine. Toutefois, ces derniers restent confrontés à des difficultés qui limitent leurs...
Voter ou ne pas voter ? C’est la question sur laquelle les avis sont partagés. Selon les uns, l’apport économique des MRE doit correspondre à une participation politique. Du coup, une représentation parlementaire des Marocains d’Outre-mer est nécessaire.
Pour les autres, il faut éviter la politique. Ils proposent, en revanche, que l’implication des MRE apparaisse à travers la nomination des consuls et des ambassadeurs. La communauté marocaine à l’étranger accueillera favorablement la nomination à ses postes de ressortissants à l’étranger. "C’est une logique qui repose sur la connaissance du terrain et des rouages du pays d’accueil", explique Bouchaïb Rami. À cela s’ajoute une concentration institutionnelle au profit des MRE. "Il y a trop d’intervenants (affaires étrangères, ministère des MRE, la fondation Hassan II…) pour pas grand chose", répète-t-on au sein de la communauté. Les tenants de ce discours estiment que le Maroc doit agir au niveau des Nations unies pour sécuriser le statut des immigrés. Des règles fondamentales touchant au regroupement des familles, à la liberté d’exercer ou de culte… doivent être soutenues par l’ONU pour que les MRE ne soient pas fragilisés par les changements de politique sur l’immigration dans les pays d’accueil. Vœu pieux.
Tel Quel
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