« Voudriez-vous donner vos organes après le décès ? » C’est l’une des questions posées aux Marocains dans le cadre d’une enquête réalisée par l’Economiste-Sunergia. 41 % des sondés affirment vouloir donner leurs organes après leur décès, contre 44 % qui ne sont pas prêts à le faire, révèle l’enquête, précisant que 42 % des hommes et 41 % des femmes sont prêts à franchir le pas.
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Les personnes âgées de 35-54 ans et de 65 ans et plus se disent prêtes à faire don de leurs organes. En revanche, la majorité des jeunes de 18-24 ans et de 25-34 ans refusent de le faire. Quant aux personnes issues des CSP A et B, elles sont davantage enclines à faire ce type de don (53 %). D’après l’enquête, 59 % des personnes qui refusent de faire don de leurs organes après le décès n’avancent aucune raison particulière, tandis que 20 % justifient leur choix par des considérations religieuses. Ils estiment que c’est contraire à la charia (haram).
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Depuis 1999, le Maroc s’est doté d’une loi sur le don d’organes, qui exige le respect de trois principes : la gratuité, l’anonymat et le consentement.