Cinq individus, âgés entre 22 et 46 ans, soupçonnés d’appartenir à l’organisation terroriste Daesh et de préparer des attentats contre des installations vitales et des institutions sécuritaires, ont été arrêtés par les forces de sécurité marocaines.
Dans les régions qui échappent encore au contrôle du pouvoir central de Damas, les séparatistes kurdes des Forces démocratiques syriennes seraient en train d’imposer leur loi dans les zones qu’ils qualifient d’« autonomes ». On annonce même qu’ils seraient sur le point de mettre sur pied des tribunaux dont l’objectif est de juger les prisonniers de Daech, parmi lesquels figurent des Marocains.
Selon les informations rapportées par le journal Al Akhbar, les milliers de prisonniers de Daech sont originaires d’Europe et d’Afrique du nord. Plusieurs dizaines seraient des Marocains.
Ces prisonniers, pour la plupart, seront bientôt jugés parce que leurs pays d’origine ont refusé de les accueillir.
Les milices kurdes affirment détenir aussi, dans le camp dit « El Haoul », plus de 50.000 prisonniers de Daech, composés essentiellement de femmes et d’enfants.
Un chiffre confirmé d’ailleurs par plusieurs rapports des services de renseignements occidentaux, selon le journal.
Un Observatoire du Terrorisme à Paris avait même affirmé que ces milliers de prisonniers pourraient, à la rigueur, être remis aux autorités irakiennes qui se disent prêtes à juger tous les membres de Daech arrêtés dans les confins syro-irakiens et qui leur seront livrés.
Mais, selon le journal, qu’ils soient jugés en Irak ou par les milices kurdes, l’Observatoire parisien du Terrorisme est formel : l’exécution sommaire est la seule sentence qui attend les prisonniers de Daech.
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