
Au Maroc, la criminalité sous toutes ses formes est maitrisée, assure le ministère de l’Intérieur dans un récent rapport.
L’association pour la défense des Marocains expulsés d’Algérie (ADMEA) compte saisir le tribunal national espagnol pour défendre les droits des Marocains déportés d’Algérie en 1975.
Cette décision intervient après le refus de l’Union Européenne d’étudier cette affaire. Dans sa réponse à l’ADMEA, le service européen d’action extérieure souligne que "la question des Marocains expulsés d’Algérie ne relève pas des compétences de l’Union Européenne. C’est une affaire bilatérale entre le Maroc et l’Algérie".
Mohamed El Herouachi, président de l’ADMEA, qui s’attendait à une telle réponse, a déclaré que des membres de l’association possédant la nationalité espagnole se chargeront de porter l’affaire devant le tribunal.
En 1975, l’Algérie a expulsé plus de 350 000 Marocains en réaction à la marche verte lancée par feu Hassan II, la même année. Les victimes de ce que les Algériens appellent la marche noire, demandent depuis de longues années la réparations des torts qu’ils ont subis, mais l’Algérie a toujours refusé de reconnaître sa responsabilité.
Amar Belani, porte-parole du ministère algérien des Affaires Étrangères, avait déclaré en 2012 que "la très grande majorité des Marocains qui ont quitté l’Algérie à la fin de l’année 1975 n’était pas constituée de propriétaires de biens personnels mais de locataires de biens appartenant à l’État ou à des tiers".
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