Au Maroc, la criminalité sous toutes ses formes est maitrisée, assure le ministère de l’Intérieur dans un récent rapport.
Le sort de 65 Marocains, dont 4 femmes, disparus au large de Nador en 2002, reste inconnu. Ces personnes, originaires de l’Oriental, tentaient la traversée de la méditerranée dans le but de rejoindre l’Espagne, quand leur embarcation a dérivé vers les côtes algériennes. Depuis, plus aucun signe de vie.
En 2003, une des familles des disparus a reçu un appel des autorités algériennes lui demandant de venir récupérer le cadavre de leur fils au point frontalier "Zouj Bghal".
Les familles des 64 autres disparus, accusent les autorités algériennes de garder le secret absolu sur cette affaire. Selon ces familles, leurs proches seraient détenus dans différentes prisons algériennes, notamment celles de "Berouakia" dans la Wilaya de Médéa et "Bechar" dans la Wilaya du même nom.
L’Organisation Marocaine des Droits de l’Homme (OMDH) d’Oujda aurait obtenu des informations selon lesquelles 64 citoyens Marocains, dont quatre femmes, auraient été arrêtés au large d’Oran, en Algérie, où ils purgeraient depuis des peines de prison pour trafic de drogue.
Des personnes auraient même vu les photos des 65 disparus diffusés sur une chaine de télévision algérienne, annonçant leur arrestation par les gardes-côtes algériens, deux jours après leur disparition, selon "Al Akhbar".
L’OMDH souligne dans son rapport que les demandes envoyées à l’ambassadeur d’Alger à Rabat et le Consul du Maroc à Sidi Belabbass en Algérie pour clarifier cette affaire, sont restées lettre morte.
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