L’humoriste et comédien maroco-canadien Gad Elmaleh répond aux rumeurs sur sa prétendue conversion au christianisme.
Le Président du bureau de vote de l’école communale Piron, à Bressoux, en Belgique, a interdit e l’accès du bureau à deux Marocaines voilées, une mère et sa fille. Ces dernières, ayant la nationalité belge depuis plusieurs années, n’ont jamais eu de problèmes jusqu’à maintenant. Il a fallu l’intervention de la police pour qu’elles puissent voter.
Selon Lameuse.be : « Le président du bureau avait décrété qu’elles étaient persona non grata en vertu de l’interdiction du port ostentatoire de signes religieux car elles étaient voilées… La police est intervenue, le président du bureau a finalement fait profil bas et les deux Liégeoises ont pu voter. Mais elles se sentent humiliées ».
Il est à noter qu’aucune d’elles ne portent la burka ni le niqab. L’une porte un voile classique, et la mère un simple foulard sur la tête. Karima, la jeune fille, déclare qu’elle portait « Le voile que je porte aussi sur ma carte d’identité et qui n’a jamais posé problème à mon travail ».
Alors qu’elles faisaient la file, vers 8h55, pour honorer leur devoir civique, le président du bureau, un jeune trentenaire leur a dit : « Vous ne rentrez pas, ou vous enlevez votre voile ». Demandant des explications, l’homme sortit ce qu’il croyait être un joker faisant de lui un juriste temporaire : « l’interdiction du port ostentatoire de signes religieux ». Une femme présente donna même raison au grand président du petit bureau de vote. Personne ne se leva pour les défendre. Nos deux marocaines étaient humiliées.
Zouhair, le mari de Karima, était allé voter quelques temps auparavant et le président trentenaire et juriste-amateur était « déjà là, ce monsieur avait demandé à une dame devant moi d’enlever son voile, ce qu’elle avait fait ». Si Karima et sa mère s’étaient laissées faire, il aurait vraisemblablement fait pareil, toute la journée.
Appelé à la rescousse, Zouhair s’était vu confirmer par le président que sa jurisprudence était juste. Le président est même allé jusqu’à passer un coup de fil à je ne sais quoi, puis, en raccrochant, il affirmait encore avoir raison d’interdire l’accès du bureau de vote aux femmes voilées.
Zouhair appela alors la police. En premier lieu, l’agent au bout du fil lui affirma qu’il ne pouvait rien y faire. Mais Zouhair lui déclara que ça pouvait tourner à l’émeute. Ce qui porta ses fruits. La police rappliqua. Selon Zouhair : « Ils sont allés parler avec le président de bureau et sont revenus quelques minutes plus tard, en nous disant qu’il n’y avait plus de problème, que Karima et sa maman pouvaient aller voter ». L’un des policiers lui aurait dit : « Il est jeune, il faut le comprendre, excusez-le ».
Malgré le fait que la police proposa à la famille de ne pas faire grand bruit de cette histoire, Zouhair compte aller porter plainte aujourd’hui.
Selon son épouse : « J’ai toujours vécu ici et c’est la première fois que je ne m’y sens pas à ma place, qu’on me fait me sentir étrangère. Je suis humiliée et ma maman, qui a 75 ans, est choquée et est toujours en train de pleurer… »
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