Les transferts des Marocains résidant à l’étranger se maintiennent à la hausse, selon les derniers chiffres dévoilés par l’Office des changes.
Elles sont un grand nombre de femmes Marocaines à travailler dans des secteurs qui, pendant le mois sacré connaissent une baisse, voire une cessation d’activité dans les pays du Golfe. Ce qui contraint ces femmes à un « congé forcé ». Pour ces Marocaines qui pour la plupart, officient comme « coiffeuses, hôtesses, dans des salons de massage ou night-clubs dans le Golfe, la seule alternative qui s’offre est le retour au bercail. Parfois dans la douleur.
Ces femmes Marocaines dites « Repenties du Golfe », fait observer le quotidien Assabah, travaillent comme « coiffeuses, hôtesses, dans des salons de massage ou night-clubs dans le Golfe ». Une fois le mois sacré arrivé, la fermeture dans ces pays des night-clubs, des espaces de divertissement, des salons de massage et des centres de beauté, d’esthétique et de coiffure oblige toutes ces femmes à revenir chez elle.
A titre illustratif, le quotidien Assabah relate le témoignage édifiant de Samira, une trentenaire. A en croire cette Marocaine, « plusieurs de ses amies, qui exercent dans des salons de massage, des hammams marocains et des boîtes de nuit ont préféré le Maroc pour passer les vacances occasionnées par la suspension de leurs activités dans les sites touristiques du Golfe ». De ce fait, ces marocaines deviennent la proie facile des intermédiaires et sont exposées à des abus.
Dans son récit, Samira fait notamment part à Assabah, de la mésaventure de l’une de ses amies que l’un des intermédiaires avait contactée pour un travail de cuisinière dans un hôtel touristique à Dubaï. « Mais, une fois sur les lieux, son passeport lui a été retiré et elle a été forcée d’intégrer un réseau de prostitution », détaille la jeune femme.
L’épilogue de cette histoire est symptomatique de la galère que vivent les femmes Marocaines qui partent en aventure dans les pays du Golfe. En effet, le journal fait savoir que la candidate au travail comme cuisinière, devenue prostituée, n’a trouvé son salut que lors d’une trêve que lui a accordée l’intermédiaire pour fuir l’enfer et rentrer au Maroc où elle s’est mariée à un Marocain ».
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