
Face à la sécheresse et au stress hydrique d’une part, et à l’inflation d’autre part, le gouvernement marocain est contraint de revoir sa politique agricole et alimentaire pour garantir l’eau et le pain.
La région de Huelva, dans le sud-ouest de l’Espagne, devrait accueillir près de 2000 Marocaines pour la cueillette des fraises, prévue dans les prochaines semaines, soit l’essentiel des ouvrières hors Union Européenne.
Même si ce chiffre semble conséquent, on est loin des chiffres d’avant la crise ou même de 2011, quand la région accueillait plus de 6000 ouvrières marocaines pour la cueillette de fruits, essentiellement des fraises.
D’après la commission chargée de recruter les ouvrières marocaines, le "contingent de réserve" sera composé d’ouvrières marocaines ayant au moins deux ans d’ancienneté, et ne sera utilisé qu’en cas de réel besoin. Le recrutement ne sera donc pas garanti.
Cependant des voix s’élèvent au sein de la population de la région de Huelva et des syndicats, qui estiment qu’il est anormal de recruter des ouvrières étrangères alors que le chômage dans la région, surtout pour les jeunes, atteint des proportions inquiétantes.
D’après les chiffres cités par un responsable de la commission, la région de Huelva compte près de 61.000 chômeurs, dont 40.500 personnes en dehors du marché du travail depuis au moins 5 ans.
Ces articles devraient vous intéresser :